Qui êtes-vous ?

Pour raconter au jour le jour ce qui se passe autour de mes romans, pour faire partager mes lectures, pour parler d'inspiration et de pages blanches, pour recevoir vos avis et critiques, j'ai créé ce blog. Vous pouvez tous y laisser un commentaire, même ceux qui n'ont pas de blog, il suffit de cliquer, après avoir écrit un message, sur le curseur (petite flèche) puis de cliquer sur "anonyme" en bas de la liste.

mardi 28 avril 2009

Que peut-on raconter sur un blog?
Qui vient par là?
Comment va-t-on interpréter mes états d'âmes?
Qu'ai-je le droit de dire, que vaut-il mieux cacher?
Qui suis-je derrière mes mots?
Puis-je parler de mes rencontres? De ceux qui ouvrent mon coeur, ou de ma famille?
Un blog, c'est vraiment étrange. Des liens se créent, parfois même des amitiés se tissent, mais on ne laisse entrevoir que ce qu'on veut bien montrer...
Ce blog, je l'aime bien. Parfois je ne sais pas quoi raconter, parfois je me dis : maintenant que le livre est né, ai-je encore des choses à partager, les lecteurs ne vont-ils pas se lasser, est-ce que ce n'est pas répétitif?
Mais je continue, inspirée ou non, j'écris ce qui est là, parfois rien n'y est, mais ce vide je le partage.
Voulez-vous continuer de partager du vide avec moi?

lundi 27 avril 2009

Il y a longtemps que je t'aime


Vous l'avez peut-être déjà vu, moi je l'ai découvert hier.

J'avais lu le scénario dans "Petite fabrique des rêves et des réalités", j'ai retrouvé dans ce film ce que j'aime dans tout ce que Philippe Claudel exprime : La poésie, la finesse, la pudeur et surtout il a une façon de parler de l'humain, du fil sur lequel nous marchons tous, de la fragilité, de la souffrance non exprimée, une façon qui me touche et m'émeut.
Kristin Scott Thomas est belle dans sa blancheur. Son sourire absent, son visage cerné, ses silences, sa façon du fumer, son immobilité, ses jambes croisées donnent de la réalité à ce personnage juste sorti de prison. C'est admirablement joué. Ceux qui ont connu l'univers carcéral ou ont accompagné des proches après leur sortie pleureront peut-être comme moi, de gros sanglots quand à la fin, elle dit tout simplement : Je suis là.
Une petite phrase tellement évidente, mais tellement difficile à dire quand on s'est absenté longtemps pour mieux survivre. Ce film est magnifique de justesse, poignant et plein d'espoir. Tous les personnages y sont beaux, ils sont nous, avec tous nos défauts, notre retenue, et derrière le voile, un coeur qui bat.
Voilà, c'est la magie de Philippe Claudel : Montrer les coeurs, au delà des apparences, des coeurs brisés, des coeurs gros, mais toujours, des coeurs en vie.

dimanche 26 avril 2009

Quoi de neuf chez Ninon?

Un article dans Madame Figaro, que j'aime beaucoup (l'article!), et un la semaine dernière dans Elle, et puis quelques uns dans Ouest France. C'est toujours étrange de lire des articles, le perception d'un journaliste est parfois très différente de celle de l'auteur. Certains décrypent la souffrance de Ninon quand d'autres ne voient que légereté, certains parlent de caphranaüm quand d'autres décrivent un joyeux bazar. Ah oui, aussi, un article dans le JDD qui évoque le blog et la façon dont les internautes font connaitre Dis oui, Ninon.
Et moi , dans tout ça, qu'est-ce que je fais?
Je m'interroge et j'ai peur (je suis très douée pour ça!), peur de lacher prise, de laisser le livre vivre sa vie, de l'abandonner, qu'il disparaisse comme il est arrivé. Quelle anxieuse je fais! Tout va bien, quelques articles tombent, mon éditeur est satisfait et moi, je continue à flipper comme une tarée. Si on me voit, comme ça, je n'en ai pas l'air, mais en toile de fond, je "chie dans mon froc" (comme dit Moon dans mon prochain roman). Bon, c'est pas très poétique tout ça, ou peut-être que si, que la poésie se cache derrière la grossièreté.
Ce dimanche, la toile de fond fait des vagues, le vent souffle dessus et je m'en amuse. Ce dimanche, j'ai peur et ça me fait sourire.

jeudi 23 avril 2009

Quelques jours de printemps

Quelques jours de douceur chez moi. J'ai repris l'écriture, sans savoir ce que ça donne, si c'est bon ou mauvais, si je le ferai lire à mon éditrice, si après 30 pages je ne serai pas tenter de l'abandonner, c'est pas grave, j'y vais, je me lance. On verra bien.
Demain une séance de dédicaces à Saint Nazaire, puis le lendemain à Clisson. La semaine prochaine, j'enregistre l'émission "Noctiluques" sur France Inter, avant de visiter la Fnac de Rouen.
Je tourne un peu en rond, le printemps me donne des ailes, je me transforme en petit papillon de jour. Est-ce que je papillonne? Oui, entre les idées, les projets et ma tête qui se remplit de rêves.
Finalement, quand j'écris, je crée ma propre évasion, j'emprunte les mots d'une autre qui peut se permettre plus que moi. Aujourd'hui, ma narratrice est amoureuse...

mercredi 22 avril 2009

Je doute, tu doutes, il doute...

Merci pour vos petits mots. Bien sûr c'est à moi de faire le boulot! Mais c'est toujours une richesse de savoir ce qu'on peut espèrer de moi.
Je continue d'essayer, de baillonner ce fichu censeur qui me hante et m'empêche. D'où vient-il d'abord? Pourquoi toujours cette impression d'être mauvaise? Pourquoi ce jugement sur tout ce que je produis? Pourquoi le projecteur est une lumière noire?
Mais voilà, je continue, j'essaie de laisser la place à mes petits démons, sans pour autant y prendre garde.
Et vous? Quand vous écrivez, doutez-vous autant que moi? Avez-vous des petits trucs pour les suplanter?

lundi 20 avril 2009

Petit service?

Si je vous demandais, à vous qui avez lu Dis oui, Ninon, ou à vous qui ne connaissez que mon blog, ou à vous qui me connaissez sans me dire que vous faîtes un tour par là , si je vous demandais : Qu'aimeriez-vous lire de moi? Ce serait une question idiote, ce genre de question qui ne se pose pas, mais voilà, je vous le demande : Quel sujet vous toucherait dit par moi? Qu'est ce qui vous vient instinctivement? Quel genre d'écriture? Plutôt à la première personne avec un regard qui filtre la réalité (comme Ninon) ou plutôt troisième personne? Plutôt drôle, léger ou grave?
Vous pouvez aussi m'envoyer un mail...
Voilà, toutes ces questions, je me les pose aujourd'hui. Beaucoup d'idées mais un "petit censeur à faire taire" (comme m'a dit Pierre Bordage) qui m'empêche d'y aller, d'y croire, de m'amuser à nouveau, de jubiler, de trouver la liberté dans la limite de mes mots.
Alors ce soir, vos mots seront les miens...

dimanche 19 avril 2009

Bon. Je ne vais pas vous raconter toutes les dédicaces, vous trouverez ça répétitif... Pour moi, rien ne se ressemble. A la flèche, par exemple, sachez-le : Les habitants sont extrèmement timides et quand ils voient un livre, ils imaginent un prof derrière, ils se sentent fautifs, ils se souviennent la fameuse rédac qu'ils n'ont jamais rendue ou le zéro pointé pour cause de fautes d'orthographe supérieures au nombre de mots. Mais heureusement, une fille s'approche elle me fait la bise : Maud! Mais c'est génial de se retrouver là!!! Sa voix légerement ébrechée me rappelle bien quelqu'un, et cet air coquin, et... mais impossible de poser un nom ou des évènements sur ce visage pourtant familier. Une autre personne nous rejoint, je rougis. Elle me donne son nom, je me souviens bien des sonorités de ce nom mais pas du visage qui me parle. J'ai honte, mes souvenirs s'emmèlent, copines de primaire ou de collège, les années ont passés et ma mémoire défaille. Elle me racontent mille détails, pour l'une je suis l'adolescente devenue maman, pour l'autre je suis cette élève minuscule perdue dans les couloirs, pour celle qui vient d'arriver, je suis le gateau d'anniversaire cramé dessus pas cuit dedans à cause du four incontrolable de la cuisinière à bois, d'ailleurs à propos de bois, toutes se souviennent de mon odeur de feu de cheminée. J'étais la seule à ne pas m'en rendre compte...
A la Flèche, Justine est passée. Elle, je l'ai bien reconnue, c'est une petite blogueuse de moins en moins timide, connaissez-vous sa plume d'Héloïse?

Voilà, je passe d'un lieu à l'autre. Et il y a toujours une rencontre, et souvent même plusieurs, une jeune femme se lance dans l'écriture, une grand-mère est en mal de lecture, un adolescent intrigué s'approche, une femme lit à voix haute pour ses amis non-voyants, un simple me tend une carte de visite que je dois signer, une dame en achète pour toute la famille et surtout pour sa petite fille qui apprend le cinéma...
Que reste-t-il après une signature? Le sentiment tendre et doux de partager une histoire qui n'est plus vraiment la mienne depuis qu'on vient me la raconter. Et c'est ce que j'aime le mieux, savoir que rien de tout ça ne m'appartient.
Bon, c'est pas très drôle tout ce que je raconte là. C'est vrai, je suis un peu grave. Pas triste. Grave, éparpillée. Je ne sais plus trop si je dois continuer à courir ou si , au contraire, je ne ferais pas mieux de me poser, m'asseoir à une table pour tenter d'écrire, me lancer, et laisser Ninon prendre son envol sans moi. Je ne sais pas... Et vous, que feriez-vous à ma place?!

vendredi 17 avril 2009

Sprechen Sie deutch?

Ninon part en voyage! Quel titre deviendra Dis oui, Ninon en allemand? "Sagt Ja, Neinja" Je ne sais pas... Le grand livre du mois l'accueille aussi en son sein. Bien sûr, je suis heureuse. Je ne le montre pas, trop habituée à l'avenir qui peut déraper, mais quand même, je suis très touchée. Et surtout, je suis soulagée. Mon livre est bien vivant, il ne s'est pas éteint en quelques semaines, madame circonstance a veillé sur lui, mieux que moi c'est sûr. Tout tient à si peu de choses!
Hier les dédicaces sur l'île d'Yeu se sont très passées, je me suis installée dehors, mes feuilles s'envolaient, j'étais bien. Vacanciers parisiens, îlais ou saisonniers de l'île, beaucoup l'ont acheté. Cet été, j'organiserai bien une petite tournée de bord de mer, comme un cirque pose son chapiteau, je me posterai sur des places de marché devant des petites librairies de villages. Qu'en pensez-vous?!

mercredi 15 avril 2009

Au comptoir gavrais, on se brule la langue en lisant!

Retour sur l'île d'yeu où je dédicace demain. Hier j'ai passé la journée au comptoir gravrais, un café librairie niché tout au bout d'une presqu'île. J'ai vraiment aimé. Une journée tranquille, peu de monde, mais tous qui se tutoient et s'interessent de près à la petite Ninon. Entre cuisson de pain et thé fumé, j'ai signé. J'espère retourner par là bas et dans d'autres librairie bretonnes, indépendantes, parfois minuscules mais où on se sent attendu. J'étais dans mon élément... comme tous les habitués du lieu qui passaient par là et oubliaient de repartir.

lundi 13 avril 2009

Une liaison pornographique

J'ai revu ce film hier, un bijou. Pas de sexe (contrairement à ce qu'on peut imaginer) mais de l'amour, tellement d'amour exprimé autour d'une tasse de café. J'en suis toute chamboulée, émue, touchée par la force du regard de Sergi Lopez, le trouble de Nathalie Baye, la beauté des non-dits, la puissance des silences.
L'histoire : Un homme et une femme se rencontrent chaque jeudi pour faire l'amour dans une chambre d'hotel. Ils ne connaissent rien l'un de l'autre, ne se nomment pas. Une seule scène d'amour est filmée, tout se passe sinon dans le café avant leur séance privée et sur le trottoir quand ils se quittent.














Que de pudeur, que de force dans ce film merveilleusement filmé, admirablement joué, quelle justesse dans les dialogues, c'est beau, c'est drôle, c'est tendre. Ca se passe en hiver, il pleut, il neige partout sauf dans la chambre d'hotel où les corps se réchauffent derrière une porte close.
Je me souviens l'avoir vu seule au cinéma et avoir rougi en prononçant le titre du film. Cette fois, je n'ai pas rougi, j'ai ri et j'ai pensé : Quelle chance on a, nous, les êtres humains, de pouvoir s'aimer de la sorte...

dimanche 12 avril 2009

Tous ces mails que je ne reçois pas

Dernièrement, on m'a écrit et je n'ai rien reçu. Ne prenez pas mon silence pour du dédain, c'est simplement ma boite mail, très exclusive, qui spame méchamment (1M ou 2M?) les courriers...


(Cliquez sur l'image pour voir en grand)

Angoulème sous la pluie, quelques notes de violon, une jeune fille qui lit un extrait, des oeufs de pâques cachés dans le magasin, une équipe vraiment enthousiaste, un énorme bouquet de fleurs... Tant de générosité et de sourires que j'ai eu peur...de ne pas être à la hauteur de leurs esperances! Est ce que je ressemble à celle qu'on imagine derrière les mots de Ninon? Intimidée, j'ai fait comme j'ai pu. Le temps est passé si vite, je suis repartie sous la pluie sans savoir ce que j'avais vraiment laissé. Aujourd'hui, quand je pense à la librairie Chapitre d'Angoulème, je vois des coeurs découpés partout et collés sur la couleur framboise. Plutôt sympa comme vision, non?
Sinon, une chronique découverte par hasard, celle de l'émouvante Miss Cultura rencontrée à Bordeaux et celle, merveilleusement écrite, de Virginie du magazine Asteline (Belgique).

Je reprends l'écriture, ou plutôt j'y songe, les mots se baladent et ne me quittent plus, signe que l'histoire s'installe en moi, et surtout le personnage, son ressenti, sa sensibilité au monde et là en l'occurence, aux hommes.

vendredi 10 avril 2009

Demain, je repars. Angoulème puis Baugé puis la presqu'île de Gavres. Des petits lieux, la mer et la campagne, ça me plait.
J'essaie d'écrire à nouveau. Les mots se font désirer ou bien se laissent attraper mais ne disent pas grand chose. Je vais continuer d'écrire n'importe quoi et on verra bien où tout ça me mène.
En attendant, c'est le printemps. Envie de liberté, de voyage, de folies, de changement. Le printemps me fait toujours cet effet. Impression de muer et de laisser ma vieille peau... mais à quoi ressemble celle qui se cache sous la vieille peau ? Je ne sais pas!
Ma PAL (pile à lire) grandit, signe que je visite trop de blogs et achète trop de livres en salons. Mes prochaines lectures sont des livres d'auteurs que j'ai eu la chance de rencontrer. Jean-Philippe Dalembert, très sympa et humble. Et Puis Sophie Avon, plus discrète, regard lointain et geste délicat, voisine de Montaigu revue à Bordeaux, hâte de lire son "Ce que dit Lili". Et bientôt Pierre Bordage...
Quant à Marc Varence, je viens de terminer "Le livre. Enfer et Paradis" où tout ce que vous voulez savoir sur le monde de l'édition, en passant par tous les métiers. Très intéressant et très digeste.

jeudi 9 avril 2009

Petite erreur dans le message précédent, ce n'est pas dans Marie-claire mais... dans Marie-france du mois de mai qu'on trouve un petit mot sur Ninon (je lis peu de magazines...)
Et par hasard, je suis tombée sur une chronique sensible sur le blog d'un livre à l'autre.
Je continue de me reposer et de laisser venir les bonnes nouvelles sans lever le petit doigt. Je n'ai pas trop cette habitude, mais qui sait, peut-être m'y ferai-je? Moi, j'ai plutôt l'âme artisanale... alors quand une chaussure se fabrique toute seule, je me demande si je suis toujours cordonnière! Trève de plaisanterie, c'est plutôt agréable comme impression. Et puis comme ça, j'ai le temps d'écrire n'importe quoi et de me promener avec mes amis sous les embruns de la côte sauvage. Joli programme, non?

mercredi 8 avril 2009

Quand les mots chassent les maux

Il faut que je vous le dise, j'étais assise au café pour lire mes mails, et je reçois un appel... Le magazine ELLE a écrit une chronique à paraitre le 18 avril, et le magazine belge "Femme d'aujourd'hui" a écrit un bien joli mot, et pour bientôt un autre chez Madame Figaro, et un autre dans Marie-Claire (celui qui vient de paraître, merci Cathulu !) et d'autres excellentes nouvelles, mais que je préfère taire tant que...
Et puis Cassiopée, malgré sa peur des araignées, a accepté d'accompagner Ninon, et enfin Florence a pris la relève et s'est souvenue à avant.
Que de mieux pour chasser un petit coup de blues?!

mardi 7 avril 2009

Escales

Lily m'a posé quelques questions, j'ai aimé répondre à ses points d'interrogations, c'est ici.
Et une première chronique masculine! C'est ici chez Trente neuf nerfs.
Ninon continue son voyage, merci à ceux qui lui offre le gîte et le couvert.

De la bière belge aux escales de Bordeaux

Je ne suis pas beaucoup là ces jours-ci, petit coup de fatigue, le blues se promène, léger, indicible, à peine palpable et brouille les pistes. Je l'ai laissé sur la berge et suis partie sur l'île d'Yeu. Ici, je passe mon temps sur la côte sauvage, pas de poteau électrique pour me rappeler à notre époque. Je vais écrire de nouveau aussi, l'envie devient urgence.
A bordeaux, il y a eu de belles rencontres : Marc Varence m'a appris beaucoup de choses sur le monde du livre, je dévore son bouquin "Le livre, enfer et paradis", une façon assez drôle (belge?)de parler des mots, du papier et de tous ceux qui font la littérature. J'ai aussi rencontré des libraires très enjoués, ceux qui m'accueillaient au stand Virgin, mais aussi d'autres qui se baladaient et me parlaient de Ninon. J'ai aussi parlé à un micro, mais Marc Varence (dont je viens de parler) m'avait fait gouter de sa bière fruitée et je ne savais plus ce que je racontais! Heureusement la journaliste connaissait Dis oui, Ninon par coeur et me ramenait à l'essentiel quand je me perdais. A la fin , j'ai lu un passage... Je ne me souvenais pas avoir écrit tant de gros mots! Dis au micro, je me sentais rougir "il ne faut pas s'habiller trop serré sinon ça fait pute de boite de nuit, il faut se laver souvent si on ne veut pas devenir une sale lope"... J'ai écrit ça, moi?
De belles rencontres, une organisation parfaite, des signatures (je dis le mot "signature" maintenant que j'ai l'habitude des salons!) mais aussi un sentiment de solitude, de méconnaissance du milieu, assise parmi des auteures qui se connaissaient et parlaient le même language et moi dans ma bulle de Ninon, petite bulle hermétique, souvenirs d'école, souvenirs des autres ensemble et de moi sans repères, souvenirs de ceux qui rient de la tâche sur mon pull et de moi qui cherche les mots pour me défendre et ne les trouve pas.
Madame Circonstance m'a laissée me débrouiller cette fois. J'ai beaucoup à apprendre dans ce monde que je découvre. En suis-je seulement capable?

vendredi 3 avril 2009

Trop de tout!

Tout va très vite, je vogue entre mille petites choses, des correspondants locaux à contacter là où je fais des dédicaces dans des petits lieux, l'organisation du planning pour le mois de mai où je fais un tour autour de Paris, à Reims et à Rouen. Ah oui, je ne vous ai pas dit : Un professeur de lycée très dynamique m'a contactée, je vais rencontrer ses lycéens, et faire un peu de musique en plus de la discussion autour de Ninon, certains vont certainement écrire des nouvelles sur le thème de l'enfance ou choisir des extraits à lire sur des ambiances sonores que je créerais... Interessant non? Et ce même jour, je fais une séance de dédicace à la Fnac puis une soirée pour les adhérents... Et le lendemain, un café littéraire à Blois avec Camille De Peretti... Puis le salon du livre à Loudéac, une vraie tournée! ça me plait beaucoup tout ça, j'espere juste que je vais assurer.
Donc voilà, j'organise tout ça, et en même temps je prépare les "petites "dédicaces plus locales à l'île d'yeu, Clisson, Baugé, La flèche, une autre ambiance qui me plait tout autant. J'ai toujours aimé les constrastes. Je vais aussi faire un tour en Bretagne, Justine que j'ai rencontré à Baugé a contacté pour moi un café librairie sur la presqu'île de Gavres et je vais aller à Morlaix, un samedi jour de marché, près de chez Sylire, qui me donne un petit coup de main pour la communication.
Sans compter que je suis les conseils d'Antigone pour ce qui est de la presse, et que Gad a commandé Dis oui, Ninon pour le CDI de son lycée avec peut-être à la clé une rencontre avec des lycéens. Alors, on dit que les blogs ne sont que virtuels! Pas du tout... Lily aussi a décidé de faire voyager un deuxième livre, chez elle aussi, vous trouverez bientôt une interview toute exclusive, et Estelle et Mamancélib m'ont donné des contacts interessants pour des dédicaces.
Un blog, c'est beaucoup plus qu'on peut le penser. En tous cas, plus que je ne le pensais.

Je me sauve pour Bordeaux, aux escales du livre. Coup de stress, les circonstances seront-elles au rendez-vous? Tout est aléatoire, je le sais. Alors j'ai mis les chances de mon côté en fabriquant des jolis carnets "paroles de lecteurs" et "on en parle", j'ai aussi imaginé une affichette imprimée sur un papier recyclé qui rappelle l'univers de Ninon. On verra...