Qui êtes-vous ?

Pour raconter au jour le jour ce qui se passe autour de mes romans, pour faire partager mes lectures, pour parler d'inspiration et de pages blanches, pour recevoir vos avis et critiques, j'ai créé ce blog. Vous pouvez tous y laisser un commentaire, même ceux qui n'ont pas de blog, il suffit de cliquer, après avoir écrit un message, sur le curseur (petite flèche) puis de cliquer sur "anonyme" en bas de la liste.

vendredi 30 janvier 2009

Parlez de soi à des inconnus...

En parcourant les blogs, je ne suis plus sûre d'avoir grand chose à dire! Je me sens soudain en dehors du monde... Je ne peux pas vraiment parler d'actualité, je n'ai pas la télé, ma radio ne capte pas, quant à internet, je préfère ouvrir ma boite mail. Et puis, de toute façon, je ne comprends rien, j'ai pris trop de retard en matière d'actualité, il me manque les bases, les noms et les chiffres. Alors je pourrais parler bouquins, mais là je suis franchement à la traine! Certaines blogueuses lisent au moins un livre par jour! Moi, je lis au lit et me réveille souvent sur une feuille froissée.
Actuellement, je me régale avec les confessions de soeur Emmanuelle, c'est bien écrit, c'est drôle et très vivant. Je pense que beaucoup d'entre nous peuvent se reconnaitre dans cette boule de feu, étoile filante qui a permis à beaucoup de voeux de se réaliser.

Emilie, mon éditrice, m'a appelée ce matin, la quatrième de couverture est trop longue... Alors on a enlevé une partie de ma bio, pour faire la place à ce qui importe le plus.
Avant-hier un ami de facebook (ami inconnu d'ami d'amie connue) m'a contacté : il est graphiste chez Muze et il venait de tomber par hasard sur un article de présentation de "Dis oui, Ninon". Il me l'envoie et je vois pour la première fois la maquette de mon livre avec la photo (celle qui est maintenant sur on blog), j'envoie un petit mot à mon éditrice et lui demande si elle peut m'envoyer la maquette (pour la mettre sur mon blog justement), elle me répond : Quelle maquette? On ne l'a pas encore faite!
Cinq minutes plus tard, je la recevais.
Le mystère de la communication m'étonnera toujours.

jeudi 29 janvier 2009

J'ai toujours fait un peu de tout, un peu à moitié, couci couça, il fallait bien se débrouiller. En musique ou en spectacle, j'ai souvent été à la fois vendeuse, administratrice, chauffeur, luthière d'urgence, manager, décoratrice, infirmière après que la violoniste aie cassé la gueule au pianiste pour un solo oublié, éclairagiste, sonorisatrice, cuisinière... mais dans une maison d'édition, c'est pas tout à fait la même histoire. Il y a des gens partout qui font une seule chose à la fois. Il y a Emilie mon éditrice avec qui je fais les corrections (entre autre), il y a Karine l'attachée de presse que je ne connais pas encore très bien, il y a le grand chef Jean-Marc qui prend les décisions finales, il y a Marie qui s'occupe des séances photos et d'autre choses, il y a Fanny en charge du service commercial, il y a Anne-Marie qu'il faut contacter pour les dédicaces, ou les salons, je ne sais plus... C'est à la fois très agréable tout ce monde discret qui s'occupe de près ou de loin de nous, les jeunes auteurs en devenir, et étrange comme impression. Je crois qu'il y a même quelqu'un qui lave les tasses à café... Et moi, je ne sais plus quoi faire!
Alors je blogue en cachette...

mercredi 28 janvier 2009

Quatrième de couverture

Hier Emilie mon éditrice m'a appelée, on avait choisi ensemble quelques extraits et Jean-Marc Roberts venait de faire son choix. Voici donc la quatrième!

EXTRAIT
Dans ma classe, une immense dame maigre et très laide avec des cheveux courts et des gros sourcils m’a demandé de recopier le mot écrit au tableau. J’ai essayé d’imiter les traits droits comme du blé un jour sans vent, c’était très difficile, mes doigts glissaient sur la mine colorée. La dame s’est approchée et elle a dit : Mon dieu ! J’ai dit que j’étais pas dieu mais que si elle voulait m’appeler comme ça, pourquoi pas. Elle a répété :
― Mon dieu… Tu ne sais même pas écrire « maman » ?
― Non, ça sert à rien que je l’écris puisque je dis jamais maman.
― Tu…tu ne dis jamais maman !
― Non, je l’appelle Zélie parce que c’est trop mignon et en plus c’est personnel et assumé pour de vrai.
La dame m’a dit de ne pas parler sur ce ton, j’ai répondu que je ne mangeais pas de poisson parce que sinon, on allait vider la mer.

RÉSUMÉ
Du haut de ses neuf ans, Ninon observe le monde. Un monde où les adultes ne s’aiment plus, où les mots n’ont pas de sens, où les mensonges sont rancuniers... Parce qu’elle ne le comprend pas, Ninon décide de s’en détourner et de vivre avec son père qui n’a plus rien. Rien, sauf elle.

Ensemble, ils refont leur monde, construisent une maison à partir de rien, traient les chèvres, vendent sur les marchés, oublient l’école et les bonnes manières, sans se soucier des bien-pensants, ni de madame Kaffe, l’assistante sociale.

Dis oui, Ninon est une histoire d’amour. Celle d’une petite fille pour son père et celle d’un homme pour la liberté.

mardi 27 janvier 2009

Au tout début

Je suis musicienne (contrebassiste) et metteur en scène, et depuis quelques années j'écris des petits spectacles. Parfois je rêvais d'écrire plus sérieusement mais mon caractère hyperactif ne me laissait pas le temps de m'y consacrer. Toujours un projet, une rencontre, un voyage, une folie pour oublier cette envie planquée dans un coin de moi. Et puis il y avait cette idée, ces mots que j'avais toujours entendus étant gamine "Manque d'assiduité", "travail irrégulier", "capacités gachées"... Et j'en passe... J'étais une mauvaise élève et le resterai toute ma vie.
Mais je suis tombée malade. Pour la première fois j'ai dû annuler les tournées, enregistrements et créations de spectacle, et pour la première fois aussi, j'ai perdu le sommeil. C'est ainsi que les mots ont pris une place incroyable dans ma vie, ils sont devenus mon unique somnifère, ma façon de me réconcilier avec les nuits longues et silencieuses.
Alors j'ai écrit. J'ai commencé en novembre 2007. D'abord un premier texte destiné à ma famille pour Noël "Petite voyageuse" puis j'ai enchainé avec un long roman chorale "Pain d'épices" non abouti mais très formateur. Puis j'ai continué, en avril, avec "Dis oui, Ninon", et cette fois, en l'écrivant, dès les première pages, j'ai senti une energie extraordinaire, beaucoup de joie et démotion, je pleurais sur mes pages et je riais dans mon coin... Je me souviens m'être dit " Si celui qui le lit ressent ce que je ressens, alors..."
Je l'ai écrit d'une traite, en moins d'un mois et l'ai envoyé à 7 maisons d'éditions dans la foulée, tel quel, sans corrections tant j'étais incapable de le retravailler.
Au moment de le poster, l'employé de la poste m'a dit : Désolé, le courrier est déjà parti! Et il m'a souhaité bonne chance. Le lendemain après-midi Jean-Marc Roberts de chez Stock m'appelait. Et 2 jours plus tard, un autre éditeur me contactait.
Ils disaient oui à Ninon...

Pour commencer...

Pour raconter au jour le jour cette nouvelle aventure qui est la publication de mon roman "Dis oui, Ninon" aux éditions Stock, pour faire partager mes lectures, parler d'inspiration ou de page blanche, de ce monde de l'édition que j'apprends à connaitre, pour informer, pour recevoir vos avis et critiques, j'ai créé ce blog...