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mardi 10 février 2009

Prise de chou


Je ne sais pas pourquoi on dit "prise de chou", est-ce parce qu'un chou est difficile à ramasser dans un jardin? Non, rien de plus simple que de couper un chou... Sauf si on n'a pas de couteau et qu'on essaie de le déraciner. "Se prendre le chou", peut-être que le chou, c'est le symbole de la tête, et ça reviendrait à dire "se prendre la tête" de façon plus imagée? Mais si on est une fille, on n'est pas née dans un chou et si en plus nos oreilles sont bien collées sur la tranche du crâne, pourquoi comparer la tête au chou? Ou bien, est-ce une référence à Jacques Villeret dans la choupe aux sous? Mais que vient faire Villeret dans cette prise de tête??
Bref, depuis hier je me prends le chou sur ce que je peux dire ou ne pas dire dans mon blog, car je m'en suis voulue d'avoir écrit le poste d'hier, j'ai imaginé la tête du chou qui a envoyé son manuscrit à plein de maisons d'éditions ou bien qui s'est fait refuser tous les seconds après avoir fait édité son premier, j'ai imaginé sa réaction en tombant sur mon blog d'enfant gatée, et je m'en suis voulue toute la nuit. Mais en même temps, c'est tellement vrai cette réaction que j'ai eue, tellement inattendue,tellement idiot, peut-être même était-ce le stress de l'attente et pour ne pas être dépassée par l'émotion, je cherchais la petite bête, un petit cafard pour bien me rassurer. Parce que si tout va parfaitement bien, eh, je n'aurai peut-être plus rien à raconter...
Pardon à ceux que ça a pu blesser...

Je lis "Un jour sans faim" de Delphine de Vigan et je me régale. J'avais beaucoup aimé "Un soir de décembre", son écriture est à la fois précise et simple, elle coule, c'est une écriture profonde de quelqu'un qui a vécu, sans lourdeur, directe et douce. Elle parle d'un sujet grave avec force détail, et cette histoire d'anorexie reste pourtant très digeste. C'est ce que j'aime chez DElphine, cette façon de rester dans la lumière en parlant du plus sombre. Je finis, et je vous en reparle!
La tempête s'est calmée. Les arbres ne se chamaillent plus. Je vais laisser l'ordinateur et aller me promener dans la nature, avant de partir sur Paris pour le service de presse.

3 commentaires:

  1. Tiens, je lisais une critique de ce livre, dernièrement, qui était plutôt positive et qui m'avait donné envie de le lire... mais, j'ai eu un peu peur de la "dureté" du sujet..

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  2. Paradoxalement, c'est un livre écrit avec une certaine légereté, plein d'espoir et elle parle de la reconstruction après la maladie. Ce n'est pas du tout dur (je suis moi même incapable de lire des livres durs, trop noirs).

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  3. Je vais tenter de te rassurer par les mots. Il faut y faire confiance, et pas seulement à ceux qui sont installés entre deux couvertures.

    Quand tu nous parles, le "vrai" se sent. Tu n'avais pas l'air baveuse du tout hier, mais d'une fille qui vivait ce petit désespoir bien à elle, qui a sa raison d'être juste du fait que tu le vives.

    Si cela avait été énoncer avec prétention, les mots auraient sonné autrement. Et ce n'était pas du tout le cas.

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