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vendredi 13 février 2009

En vous souhaitant une jolie balade avec Ninon


Voilà! C'est la phrase que j'ai trouvée! Pas très originale, mais bon... Et j'ai signé Maud, je ne savais pas s'il fallait signer en vrai comme sur un carnet de chèques, j'ai préféré signer mon prénom. En fait, je pensais que mon attachée de presse me donnerait une formule toute faite ou des conseils, mais non, absolument pas et j'imagine qu'elle a eu bien raison, que chaque auteur doit trouver sa formule. 240 livres à signer, c'est quand même beaucoup. Quand j'ai vu le tas d'enveloppes j'ai pensé qu'une heure allait me suffir, pause incluse, en fait je suis sortie à la nuit tombée, des crampes aux doigts et le cou en vrac. Mais ça n'empêche pas que j'ai beaucoup aimé écrire sur tous les livres, entre le titre et le copyright, dans une grand bureau ou trois stagiaires répondaient au téléphone et corrigeaient des textes sur leurs ordinateurs. Et puis, j'ai découvert le livre, très beau, doux, mat, épais, couleur framboise avec la bande photo dont je ne dirai rien (c'est jamais facile de se voir en 500 exemplaires sur une palette fraichement arrivée ou dans les bras de Nicolas le seul garçon de la maison, le voir souffrir avec sa pile de moi au creux de ses bras et l'entendre soupirer : C'est pour les libraires...)
J'ai aimé me sentir utile, presque importante, officielle dans ce bureau tranquille, entourée de tas de livres, les signer et mettre les enveloppes dedans, laisser mon thé refroidir, blaguer avec Jean-Marc. Et j'ai fait mes premières dédicaces...
Ce que j'aime chez Stock, c'est que chaque auteur, je crois, se sent important, le directeur demande à plusieurs reprises s'il aura droit à une dédicace, il feuillete le livre comme s'il le découvrait pour la première fois et n'avait plus qu'une idée en tête : le lire. C'est tout bête mais ça fait vraiment plaisir ce geste qu'il fait avec chacun de nous.
J'ai rencontré Karine mon attachée de presse, je suis rassurée, elle est bavarde, un peu fofolle, curieuse, spontanée et... elle a remarqué mes collants à fleurs!!!
J'ai déjeuné avec Emilie, on a parlé d'idées de roman, d'internet, de facebook, de comment elle était devenue éditrice, d'écriture bien sûr. Je lui ai exprimé mes doutes : Faut-il écrire chaque jour ou au contraire laisser reposer l'inspiration entre deux romans pour recommencer sur une énergie nouvelle? On a cherché des réponses, on n'en a pas trouvées, le saumon a refroidi dans l'assiette et on continué à papoter hyper fort pour réussir à s'entendre dans le mini resto à pâtes.
J'ai aimé cette journée, je me suis sentie à ma place et surtout j'ai senti qu'on me faisait une place au chaud dans une maison à l'abris de la tempête. Je ne sais pas quelle sera la suite de l'histoire, ce que je ressentirai quand Dis oui, Ninon paraitra, en attendant j'en profite...

8 commentaires:

  1. J'aime beaucoup te lire raconter cette excursion dans le milieu germano-pratin. Il faut absolument que je te mette en lien sur mon blog, section écrivains :-)

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  2. C'est un plaisir de lire tes impressions, merci de partager cette belle expérience avec nous !

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  3. Excellent ton blog que je découvre avec plaisir !
    Je sens que je vais devenir accro ^^

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  4. tu me donnes envie d'agir, enfin ! :) Et je suis également contente pour toi, aussi simple que cela :)

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  5. un rêve éveillé! ce doit être magique comme sensation! félicitations et longue vie à ton livre et ton inspiration

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  6. La balade avec Ninon est arrivée de ce côté-ci de l'océan. Ça fait tout drôle d'entendre le son de cette journée où tes mots se sont enfoncés dans le papier entre le titre et le copyright.

    Ça donne une vie. Un roman, c'est une vie sur papier qui renaît n'importe quand pour des yeux qui veulent la voir vivre.

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  7. Il est donc arrivé!!? Tiens le bien au chaud, il est un peu frileux...

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  8. Il se tient au chaud avec un beau bandeau :-)
    Il n'a pas de jaquette (ici, au Québec, une jaquette est aussi une robe de nuit), alors je l'assois entre deux autre compagnons, de tendres chaleureux. Et puis, de temps en temps, je souffle dessus, mais c'est surtout pour le faire patienter. Parce que quand je l'ouvrirai, c'est bien là qu'il aura le plus chaud, entre mes mains.

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