Gros coup de cœur pour En cage de Kalisha Buckhanon, un des livres que j’ai achetés au salon du livre.
En cage est la correspondance de deux jeunes amoureux de 16 ans, lui incarcéré, elle en liberté. Au début j’ai craint de ne pas supporter la tension, peur que l’un sombre quand l’autre s’élève, mais finalement, rien n’est glauque dans ce livre. Il m’a émue au plus profond de moi, j’ai beaucoup pleuré mais c’était des pleurs de honte de tout cet intérêt que je porte à ma petite personne, des pleurs parce que les mots de ce roman sont incroyablement justes, parce qu’on s’attache dès la première phrase aux personnages « Baby, la première chose qu’il faut que je sache, c’est si tu crois que j’ai tué mon père. Et si tu crois ce que tout le monde dit sur moi. Là, je sais pas qui est avec moi ou pas. Ce matin je me suis regardé dans la glace : j’ai rien vu. »
Kalisha Buckhanon n’a pas cherché à faire du beau, elle a sû retranscrire les mots de deux adolescents qui évoluent avec les années (la correspondance s’étale sur 10 années), qui font des choix quand ils le peuvent, qui s’éloignent et se rapprochent, qui ne s’oublient jamais.
Est-ce parce que les détails sont si vrais, est-ce parce que je suis sensible au thème de l’enfermement, est-ce parce que des milliers de souvenirs se sont éveillés?
Quand j’ai refermé ce livre, je me suis sentie libre et vivante.
En cage est la correspondance de deux jeunes amoureux de 16 ans, lui incarcéré, elle en liberté. Au début j’ai craint de ne pas supporter la tension, peur que l’un sombre quand l’autre s’élève, mais finalement, rien n’est glauque dans ce livre. Il m’a émue au plus profond de moi, j’ai beaucoup pleuré mais c’était des pleurs de honte de tout cet intérêt que je porte à ma petite personne, des pleurs parce que les mots de ce roman sont incroyablement justes, parce qu’on s’attache dès la première phrase aux personnages « Baby, la première chose qu’il faut que je sache, c’est si tu crois que j’ai tué mon père. Et si tu crois ce que tout le monde dit sur moi. Là, je sais pas qui est avec moi ou pas. Ce matin je me suis regardé dans la glace : j’ai rien vu. »
Kalisha Buckhanon n’a pas cherché à faire du beau, elle a sû retranscrire les mots de deux adolescents qui évoluent avec les années (la correspondance s’étale sur 10 années), qui font des choix quand ils le peuvent, qui s’éloignent et se rapprochent, qui ne s’oublient jamais.
Est-ce parce que les détails sont si vrais, est-ce parce que je suis sensible au thème de l’enfermement, est-ce parce que des milliers de souvenirs se sont éveillés?
Quand j’ai refermé ce livre, je me suis sentie libre et vivante.
En cage de Kalisha Buckhanon éditions du Rouergue collection Doado
Tu en parles bien , tu donnes envie de le découvrir ...
RépondreSupprimerQuant à moi , j'ai fini Ninon et mon billet aussi , là : http://livresarrajou.blogspot.com
Salut amie française et merci du partage. Chaque fois que je viens ici je lis un peu plus.Bravo pour ton blog! Suis d'accord avec La Pyrénéenne. (Môa aussi aimer écrire, mais être plutôt philosophique).
RépondreSupprimerNOTE. Tu as déjà visité connaissance de soi et tu es toujours le bienvenue.
Jigé, bienvenue!
RépondreSupprimerPyrénnée, merci pour ta chronique... dis moi, qu'est ce que t'avais dans la tête quand tu te disais "Ouais, bon." (tu peux m'envoyer un mail si tu préferes). je mets ta chronique en lien dès que je reviens sur le continent.