La vraie vérité c'est que deux jours avant la sortie de mon premier roman, j'ai pas le moral. Je suis toute electrique, mon coeur s'emballe, j'arrive plus à respirer ( j'ai l'impression d'être chez le médecin, ce qui est très très rare, et d'énumérer mes maux sachant qu'à la fin, je dirai : Non mais c'est rien, je sais bien que c'est psychologique) , j'ai l'impression que rien ne se passe dans ma vie, que tout est toujours comme avant (ce qui est vrai!), on me dit que c'est super ce qui m'arrive, que j'ai trop de la chance et qu'il faut en profiter parce que je suis rare de par les statistiques de romans postés acceptés, donc je suis rare et c'est vraiment génial. Et voilà, je suis là avec tous mes maux de mots, assise sur ma cuvette de toilettes sèches (oui, vous le savez maintenant, j'ai des toilettes sèches avec de la sciure de bois pour économiser l'eau de la planète), et je ne réponds pas, parce que je ne suis pas capable de faire semblant sur ce coup-là.
Voilà la vérité, c'est pas très confortable, j'ouvre mon livre trente fois par jour et j'imagine un lecteur critique qui le feuillette et qui fait : Ah ouais... Trop simple... Déjà vu... Naïf... Et qui le referme en soupirant et en en attrapant un autre, un pavé littéraire écrit à la troisième personne de façon poétique et subtile à la fois.
Voilà la vérité, c'est pas très confortable, j'ouvre mon livre trente fois par jour et j'imagine un lecteur critique qui le feuillette et qui fait : Ah ouais... Trop simple... Déjà vu... Naïf... Et qui le referme en soupirant et en en attrapant un autre, un pavé littéraire écrit à la troisième personne de façon poétique et subtile à la fois.
Voilà la vérité de ce que je me dis aujourd'hui.
J'ai écrit un petit mot à Emilie mon éditrice, j'ai demandé : C'est normal Docteur? Et pour en rajouter une couche, je lui ai dit que je trouvais mon prochain roman déjà signé complètement nul. Elle m'a répondu que c'était normal, et elle a écrit : Je t'embrasse. Et ça fait toujours plaisir " Je t'embrasse", je me sens comme une petite fille et j'imagine des bras qui se posent sur mes épaules, des bras forts et rassurants. J'aime bien quand on m'écrit "Je t'embrasse".
Je suis à le lire, à te lire, et j'entre tellement dans ton univers que j'en ai rêvé la nuit.
RépondreSupprimerEt je te certifie 100% normal !
Et si tu le permets, malgré plusieurs sortes de distance ...
Je t'embrasse.
Euh, je rajouterais, parce que j'ai quelque chose à rajouter que c'est probablement dû au peu de distance entre toi et l'histoire.
RépondreSupprimerLes livres à la troisième personne, avec de la distance (décidément le mot vedette !), peut-être entre-t-il moins dans le corps émotif de celui qui l'offre. Malgré que ... mon chum est bédéiste et il éprouve ce que tu éprouves, intensément, fortement.
Alors, si tu décides d'aller voir un médecin, va voir celui de la normalité et en entendant fais des galettes qui sentent bon dans la maison !
moi aussi, je t'embrasse, et non, ce n'est pas dingue de s'angoisser là, même si tu as de la chance. Tu ne l'as pas volée, papillon ;)
RépondreSupprimerMoi aussi, je t'embrasse...
RépondreSupprimerLa naissance est toute proche et les maux vont s'envoler ;-)
Je t'embrasse aussi!
RépondreSupprimerVenue ici à l'annonce de la parution prochaine de votre livre, votre petit billet angoissé m'a fait sourire... Et, si contre l'angoisse, la tendresse est apaisante, je me permets de vous embrasser aussi, virtuellement...
RépondreSupprimerBonne continuation !
Pas si naïf et pas si "déjà vu", aucune inquiétude à avoir, je l'ai lu et j'en parle demain, sortie oblige !!! J'ai beaucoup aimé. Bonne soirée et bon courage !!
RépondreSupprimerMerci pour toutes ces embrassades, ça me fait chaud au coeur...
RépondreSupprimerAntigone, merci! Je mets ta chronique en lien tout à l'heure.
Bienvenue chez moi, Bluegrey!
Hi thankks for sharing this
RépondreSupprimer